le retour au standard or antal fekete
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INTERVIEW DU PR ANTAL FEKETE LORS DE SON PASSAGE A PARIS

Les raisons pour lesquelles le standard-or va remplacer l'argent-papier, et pourquoi l'économie mondiale est condamnée à exploser.

"Les économistes actuels sont des charlatans, des bonimenteurs qui, tout en se délectant de leur propre gloire, sont totalement incapables de prévoir un effondrement financier, même quand ils le regardent fixement dans les yeux, comme l'a montré leur misérable performance de 2007. Pire encore, ils sont même totalement incapables d'admettre leurs propres erreurs. Ils sont une malédiction jetée sur le corps politique et des verrues sur le corps académique. Ils conduisent le monde vers un désastre monétaire et économique sans précédent à la minute où je vous parle".

Le professeur Antal Fekete est un théoricien de l'or depuis quarante ans et forme les spécialistes du métal jaune des banques centrales. Dans ce livre, il explique les raisons pour lesquelles le système financier mondial se dirige vers l'explosion, comme un train lancé à toute vitesse et auquel on a enlevé les freins, alors que la presse tente de vous faire croire par tous les moyens que tout va bien.

Pour le Pr Fekete, le système reposant sur la monnaie-papier (euro, dollar) est arrivé à son terme, exactement comme les billets de banque de John Law ont disparu en fumée sous Louis XV. Et il explique aussi pourquoi Nicolas Sarkozy avait vendu l'or de la France de toute urgence alors que le cours était au plus bas.

Avec ce livre, vous allez également découvrir que l'économie est quelque chose de très simple, mais que les pseudo-économistes l'ont volontairement rendue compliquée, afin de cacher les mécanismes de la monumentale escroquerie du dollar.

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Antal Fekete est né à Budapest en 1932. Diplômé en mathématiques de l'Université Lorant Eötvös de Budapest en 1955, il a quitté la Hongrie dans le sillage du soulèvement de 1956 réprimé par les forces d'occupation soviétiques. Émigré au Canada, il a été nommé en 1958 professeur à la Memorial University de Terre-Neuve, poste qu'il occupa jusqu'en 1993. Dans ce cadre, il a également été « professeur invité » à Columbia ( 1961 ), au Trinity College de Dublin ( 1964 ), Acadia University Wolfville Nouvelle-Écosse ( 1970 ) et à Princeton ( 1974 ) où il a rencontré Paul Volcker, futur patron de la Fed. Depuis 2000, il a été professeur au Intermountain Institute for Science and Applied Mathematics, Montana et a donné des cours dans le cadre de sa Gold University, afin d'expliquer au monde entier que le système économique va à sa ruine si on ne réinstalle pas une forme de standard or au plus vite. À partir de 2009, il a commencé à enseigner à Munich à la New Austrian School of Economics. Ses séminaires privés sont suivis par les responsables des plus grandes banques centrales et hedge funds qui utilisent l'or comme investissement.

~ Interview ~


Le Jardin des Livres a profité du passage du Pr. Fekete à la maison d'édition pour réaliser une interview « point fixe  » au vu des derniers développements de septembre 2011. S'il a écrit dans ce livre qu'il s'attend à un effondrement économique d'ici dix ans au grand maximum, cette fois il nous l'annonce précisément pour les deux prochaines années, car « tout est soudain allé très vite, trop vite, surtout depuis cet été ; je pense qu'en 2012 les effets de la crise seront très très sévères  2008 apparaîtront comme des plaisanteries  ».



Le Jardin des Livres : La Grèce s'apprête à faire faillite. Quelles seront les conséquences économiques et pratiques pour nous ?

Pr Antal Fekete : Je trouve inquiétant que le peuple grec se réjouisse de cet événement. Les Grecs pensent que dévaluer librement leur monnaie sans le soutien de l'Europe va leur redonner la liberté, la puissance et un brillant avenir. Mais ils ont tort, terriblement tort. Ils deviendront les premières victimes et vont payer un prix très cher pour leur ignorance. Et les Allemands et les Finnois vont également payer un prix très cher pour avoir permis à l'euro d'exploser. Parce qu'il ne s'agit là que de la première étape de la destruction de l'euro, puisque ce sont la Finlande et l'Allemagne qui ont mis leur veto au plan de sauvetage de la Grèce. La destruction de l'euro, puis celle du marché commun vont appauvrir tous les Européens. Il y aura encore plus de chômage et de faillites, et encore moins d'ordre et de respect des lois, aussi bien en Grèce que dans les autres pays.

JDL : Vous voulez dire une guerre civile ?

AF : Oui, c'est une très forte possibilité.

JDL : Est-ce que vous voulez aussi dire que les peuples Français, Italien, etc. ne pourront pas retirer leur argent des banques ?

AF : Toutes les grandes banques sont aujourd'hui insolvables. Les médias déforment l'information en disant que c'est une « crise de liquidités  ». Ce n'est pas vrai. Il s'agit d'une crise de solvabilité. La situation est maquillée grâce aux efforts faits par les banques pour falsifier leur bilan. Par exemple : elles ont mis aux obligations des gouvernements comme la Grèce, Irlande, Espagne, etc. des valeurs « générées par modèle  », alors qu'en réalité, elles auraient dû y inscrire les vraies valeurs fixées par le marché. Et la valeur donnée par le marché à certaines de ces obligations est tout simplement zéro, car il n'y a tout simplement pas de marché, ni de demande. Personne n'en veut de ces obligations. Donc une vraie comptabilité devrait montrer leur insolvabilité, ce qui est bien différent d'un « manque de liquidités  ». Dans une certaine mesure, la sortie de la Grèce de la zone euro va révéler l'insolvabilité des banques françaises, italiennes, etc. Oui : les gens ne pourront pas retirer leur argent simplement parce que les banques n'auront pas d'argent.

JDL : En vous lisant, les lecteurs vont soit jeter votre livre par la fenêtre, soit se ruer dans leur agence pour retirer leur argent...

AF : Je crains que peu de gens me prendront au sérieux. En fait, les banques auraient dû être fermées en 2008. Au lieu de ça, les politiques les ont sauvées avec du vent et des mensonges. On devrait apprendre aux jeunes à lire un bilan dès la sixième...

JDL : Dans votre livre vous parliez d'une explosion dans les dix prochaines années. Vous étiez optimiste ?

AF : Je l'étais mais je ne le suis plus du tout maintenant. Aujourd'hui nous sommes le 10 septembre, et les événements se sont accélérés à cause de l'incroyable inaptitude des gouvernements et des banques centrales à gérer cette Grande Crise financière. Je pense maintenant que l'effondrement se passera dans les deux prochaines années, sans doute en 2012.

JDL : Comment les lecteurs devraient se préparer à cet événement majeur selon vous ?

AF : Nos lecteurs doivent comprendre que l'or n'est pas un investissement, mais une assurance. Si vous avez une assurance sur votre maison, et que votre maison ne brûle pas, vous ne penserez jamais que vous avez payé vos cotisations pour rien. Vous allez même vous réjouir qu'elle soit restée intacte. De la même façon, même si le pire n'advient pas, votre or a gardé une valeur. Idem pour l'argent métal qui est tout aussi important : pas parce que vous voulez bénéficier de la hausse de son cours, mais parce que si jamais le pire arrive, alors il ne sera pas bon de montrer que vous avez de l'or quand vous achèterez de la nourriture ou des médicaments. Payez vos achats avec des pièces d'argent. Vous pourriez même être tué si vous montrez votre or. L'argent sera important pour les petits achats de première nécessité. Les lecteurs devraient également stocker de la nourriture et des médicaments, car avec une crise de cette nature, il n'y aura plus une pharmacie d'ouverte, ni de stations service.

JDL : Vous êtes donc sûr à 100% que tout le système économique reposant sur l'argent papier est en train de vivre ses derniers moments ?

AF : Oui. De toute manière, aucune expérience de système d'échanges économiques reposant sur l'argent papier ne s'est bien terminée, l'Histoire nous le montre. Le taux d'échec est de 100% pour les billets papier. La seule différence est qu'aucune d'elles n'a duré plus de 18 ou 20 ans alors que cette expérience-ci vient juste de fêter son 40e anniversaire. Mais n'oubliez pas : toutes les autres n'ont pas bénéficié des enseignements de Keynes et de Friedman. Cela ne fait que prolonger l'agonie un peu plus longtemps, mais le résultat au bout est le même.

JDL : Beaucoup de personnes se demandent justement si elles doivent emprunter à la banque puisque tout le système financier va s'effondrer ?

AF : Pourquoi pas, surtout pour acheter une maison à la campagne, loin des grandes villes. Je n'achèterais jamais une maison ou un appartement dans une grande ville, parce que, exactement comme dans les années 1930, on pourra voir un effondrement du marché de l'immobilier, comparable à ce qui s'est passé récemment aux US.

JDL : Vous pensez vraiment que les grandes villes deviendront un cauchemar, une jungle ?

AF : Oui, il faut vraiment y penser et vous assurer que vous disposez d'un autre lieu pour vous replier.

JDL : Donc il y aura une révolution mondiale sachant que l'euro et le dollar sont devenus les principales, voire les seules monnaies de stockage de richesses de pratiquement tous les gouvernements de la planète ? Ce sera la porte ouverte au fascisme...

AF : Oui, sauf qu'il existe un moyen d'empêcher tout cela de se passer. Le dollar, comme l'euro, peuvent être sauvés en ouvrant la Monnaie à l'or et à l'argent  en même temps que le papier monnaie à un taux d'échange variable.

JDL : Oui, mais cela prendra combien de temps aux gouvernements pour réaliser que c'est la seule solution pour sauver ce qui peut être encore sauvé ?

AF : Quand le taux de chômage atteindra les 30% ou 50% de la population en âge de travailler. Lorsque cela arrivera, les gouvernements deviendront impuissants et jetteront leurs économistes keynesiens et friedmaniens par la fenêtre. Ils chercheront des solutions. C'est exactement comme cela que Keynes, à l'époque, avait vendu sa recette.

JDL : Vous annoncez bien des souffrances pour les gens normaux, pour la classe moyenne... Avec une hyperinflation à la Weimar ?

AF : Je ne suis pas de ceux qui croient que le dénouement prendra la forme d'une hyperinflation. Ce sera quelque chose de différent, plus comme une déflation ou bien une dépression, ce qui sera bien plus douloureux.

JDL : Comment la population pourra-t-elle pourvoir à ses besoins ?

AF : Comme en Argentine ou en Bolivie, avec le troc et les pièces d'argent.

JDL : C'est un scénario apocalyptique, comme en temps de guerre...

AF : Oui, mais comme en temps de guerre, la souffrance peut être limitée par une paix précoce. Dans notre cas, bien des choses dépendront du temps que mettront les gouvernements à réaliser que les politiques de Keynes ou de Friedman ne servent à rien. Ils devront remettre l'or et l'argent en circulation aux côtés du papier. Que le peuple choisisse.

JDL : Voyez-vous aussi l'éventualité d'une confiscation de l'or type années 1930 ?

AF : C'est possible, mais peu probable. D'abord les gens n'obéiront pas parce qu'ils comprendront que ce sera une opération à la Roosevelt, confisquer l'or du peuple, le remplacer par du papier, puis remonter la valeur du cours de l'or. Le nom de cette action gouvernementale est simple, c'est un « dépôt de bilan frauduleux  »

JDL : Vous dites souvent que l'or est un extincteur de dette. Que voulez vous dire par là ? C'est inhabituel de comparer l'or à un extincteur...

AF : Nous vivons dans un monde bizarre où nous avons des extincteurs très efficaces, mais, par ordre du gouvernement, nous n'avons pas le droit de les utiliser en cas d'incendie. De plus, ils sont enfermés dans des coffres et surveillés par des gardes lourdement armés. C'est la situation tragique de l'or qui pourrait éteindre les mauvaises dettes dans cette économie et stopper la croissance explosive de la Tour de la Dette. Hélas, cette dette continue à croître, et aujourd'hui il n'y a plus aucun moyen de l'arrêter. Comprenez-moi bien, cette Grande Crise Financière est un gigantesque incendie qui est devenu totalement incontrôlable. Cela risque de très mal se terminer.




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