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253 Restak, Mind, page 249 et « Innovation », 8 septembre 1986 (PBS Television).

254 « La prise de décision concernant les sources de la nourriture d'une colonie n'est pas l'apanage d'un petit groupe d'abeilles dirigeantes, mais le produit des comportements complexes entremêlés de milliers d'individus » (Thomas D. Seeley, Honeybee Ecology: A Study of Adaptation in Social Life [Princeton, N. J. : Princeton University Press, 1985], page 93).

255 Karl von Frisch, Bees: Their Vision, Chemical Senses, and Languages (Ithaca, N.Y. : Cornell University Press, 1950), pages 53-96.

256 Thomas D. Seeley et Royce A. Levien, « A Colony of Mind: The Beehive as Thinking Machine », The Sciences, juillet/août 1987, pages 39-42.

257 Jeremy Campbell, Winston Churchill's Afternoon Nap: A Wide-Awake Inquiry into the Human Nature of Time (New York : Simon and Schuster, 1986), page 237 et Carole Douglis, « The Beat Goes On », Psychology Today, novembre 1987, page 37.

258 Pour en savoir plus sur ce jeu constant de signaux, cf. Michael Argyle, « Innate and Cultural Aspects of Human Non-verbal Communication », dans Blakemore et Greenfield, Mindwaves, pages 55-74.

259 Salisbury, Black Night, White Snow, page 310, 366 et 380-81.

260 Salisbury, Black Night, White Snow, page 360.

261 Shakespeare extrayait régulièrement du matériel des oeuvres de Plutarque, Plaute, Sénèque et Tite-Live (A. L. Rowse, Shakespeare, the Man [New York : Harper & Row, 1973] et Lawrence Danson, « Shakespeare », dans Academic American Encyclopedia 17:237).

262 Peter Gay, Freud: A Life for Our Time (New York : W. W. Norton, 1988).

263 Pour une évocation passionnante de cet aspect de la vie, cf. « Shedding Life: On the Mysteries of Dying, Cell by Cell », du chercheur en immunologie et poète tchécoslovaque Miroslav Holub, Science 86, avril 1986, pages 51-53. Cf. également Wicken, « Thermodynamics, Evolution and Emergence », dans Weber, Depew, et J. D. Smith, Entropy, Information and Evolution, page 166.

264 A. L. Kroeber, The Nature of Culture (Chicago : University of Chicago Press, 1952), page 313  Dictionary of Anthropology (New York : Philosophical Library, 1956), pages 19, 67-68 et 265  Witchdoctors and Psychiatrists (New York : Harper & Row, Perennial Library, 1986), page 51 et Benedict, Patterns of Culture, page 243.

265 David Lamb, The Africans: Encounters from the Sudan to the Cape (London : Methuen, 1986), page 81.

266 Wilson, Sociobiology, page 158.

267 Constance Holden, « Why Do Women Live Longer than Men? » Science, 9 octobre 1987, pages 158-60.

268 « Thabit: The Death of the Knight Rabia, Called Boy Longlocks », dans The Islamic World, éd. William H. McNeill et Marilyn Robinson Waldman (Chicago : University of Chicago Press, 1983), pages 6-8.

269 Melvin Konner, « The Gender Option », The Sciences, novembre/décembre 1987, page 3. La tendance des mâles à mourir violemment de la main de leurs congénères n'est aucunement réservée aux êtres humains. Chez les élans et les cerfs nobles, plus de 10% des mâles meurent en se battant contre leurs rivaux (Morse, Behavioral Mechanisms in Ecology, page 197).

270 Selon le calcul de Richard Rhodes du MIT (« Epidemic of War Deaths », Science News, 20 août 1988, page 124).

271 Il y a des exceptions à cette règle. Certains Indiens d'Amérique du Nord, les Aléoutes et d'anciens Irlandais étaient polygames (H. R. Hays, From Ape to Angel: An Informal History of Social Anthropology [New York : Alfred A. Knopf, 1958], page 167 et Encyclopedia Americana [Danbury, Conn. : Grolier, 1985], 22:365). Mais la majorité des sociétés polygames se situent dans les régions les plus tropicales. Sur les trente et une cultures polygames appartenant à la liste de William N. Stephens, vingt-sept sont basées dans les climats chauds et seulement quatre dans les zones les plus froides du globe (William N. Stephens, The Family in Cross-Cultural Perspective [New York : Holt, Rinehart and Winston, 1964], pages 49-69. Cf. également James Lowell Gibbs, Jr, « Polygamy », dans Academic American Encyclopedia 15 :419 et Gibbs « Monogamy », dans Academic American Encyclopedia 13:556).

272 Pour en savoir plus sur la relation entre la part de travail assumée par les femmes et la polygamie, cf. George Peter Murdock, Social Structure (New York : MacMillan 1949), page 36. Murdock était professeur d'anthropologie à l'Université de Yale.

273 Leur nom peut sembler stupide, mais les noix mongongo sont un aliment important pour les  Bochimans !Kung du Désert de Kalahari. Ces petits morceaux de choix représentent 50% du régime végétarien des !Kung. Le !Kung moyen en mange trois cents par jour  noix mongongo est aussi facile que d'aller se promener. Les noix jonchent le sol si abondamment que des milliers « pourrissent sur le sol chaque année pour ne pas avoir été ramassées » (Richard Borshay Lee, « The Hunters: Scarce Resources in the Kalahari », dans Conformity and Conflict: Readings in Cultural Anthropology, éd. James P. Spradley et David W. Mc Curdy [Boston : Little, Brown and Co., 1986], pages 195-96. Cf. également A. W. Johnson et Earle, Evolution of Human Societies, pages 40-41).

274 Morse, Behavioral Mechanisms in Ecology, pages 170-71 et Wilson, Sociobiology, page 165.

275 Pour en savoir plus sur les relations entre la charge de travail des parents, la polygamie et le plumage, cf. Bonner, The Evolution of Culture in Animals, pages 156-58.

276 Morse, Behavioral Mechanisms in Ecology, pages 203-5  Lorenz, On Aggression, page 40 et Wilson, Sociobiology, page 68.

277 Morse, Behavioral Mechanisms in Ecology, page 206.

278 John Naisbitt, Megatrends: Ten New Directions Transforming Our Lives (New York : Warner Books, 1984), pages 2-5. Le Center for Popular Economics place la diminution des emplois à orientation physique tels que l'agriculture, l'exploitation du bois et l'usine encore plus tôt. Il souligne que « dès 1950, plus de la moitié de la main d'oeuvre avait un emploi de service » (Le Center for Popular Economics, Nancy Folbre, coord., A Field guide to the U.S. Economy (New York : Pantheon Books, 1987), 2.2.

279 U.S. Bureau of the Census, Statistical Abstracts of the United States: 1988, 108e éd. (Washington, D.C. : U.S. Government Printing Office, 1987), page 428.

280 Un autre facteur peut avoir contribué à la démasculinisation physiologique attestée des hommes au cours de la seconde moitié du vingtième siècle : les produits chimiques oestrogéniques. Pour un compte-rendu approfondi des recherches menées sur le sujet, cf. Jane Raloff, « That Feminine Touch: Are Men Suffering from Prenatal or Chilhood Exposures to 'Hormonal' Toxicants? » Science News, 22 janvier 1994, pages 56-58.

281 Wilson, Insect Societies, pages 236-37.

282 Ordish, Year of the Ant, page 84.

283 Ordish, Year of the Ant, page 84-90.

284 Pour une description d'une attaque arabe, cf. Plok et Mares, Passing Brave, pages 104, 151 et 153. Pour en savoir plus sur le rôle de ces attaques, l'une des activités les plus estimées de la vie des bédouins jusque dans les années quarante, cf. Sir John Glubb, A Short History of the Arab Peoples (New York : Stein and Day, 1969), page 25 et Philip K. Hitti, The Arabs: A Short History (South Bend, Ind. : Gateway Editions, 1970), pages 10-18. Hitti est professeur honoraire de littérature sémite à la Princeton University.

285 David Holden et Richard Jones, The House of Saud (Londres : Pan Books, 1982), pages 2-174.

286 C. T. Dourish, W. Rycroft et S. D. Iversen, « Postponement of Satiety by Blockade of Brain Cholecystokinin (CCK-B) Receptors », Science, septembre 1989, pages 1509-11.

287 Anderson, Food of China, page 9. Ne vous laissez pas induire en erreur par le titre de ce livre. C'est une excursion époustouflante dans les soubassements matériels de la société chinoise, riche en aperçus des mécanismes cachés du développement culturel.

* En français dans le texte. (NdT)

288 Goodall, In the Shadow of Man, pages 34, 171, 200-02 et 205-7 et N. M. Tanner, On Becoming Human, pages 79-80.

289 Malgré leur incapacité à viser, de nombreux primates lancent des objets sur les intrus qui envahissent leur territoire. Ceci comprend les gorilles, les orangs-outans et les erythrocebus. D'autres, comme les gibbons, les singes hurleurs, les atèles rouges et les capucins font tomber des branches et des noix sur les envahisseurs. Les babouins et les macaques font rouler des pierres du haut d'une colline pour décourager les intrus (K. R. L. Hall, « Tool-Using Performances as Indicators of Behavioral Adaptability », dans Jay, Primates, pages 136-37.

290 L'autorité revient au meilleur chasseur, même dans les groupes les plus farouchement égalitaires. Par exemple, les Hazda de Tanzanie semblent fermement opposés à toute tentative d'agir de manière supérieure ou de devenir un chef. Les hommes et les femmes ont un statut quasiment égal et aucun groupe n'a de leader formel. Pourtant le campement Hazda prend finalement le nom du meilleur chasseur (Ernestine Friedl, « Society and Sex Roles » dans Spradley et McCurdy, Conformity and Conflict, pages 162-63). Les !Kung du désert de Kalahari affirment qu'ils ne laisseront aucun membre de la tribu se placer au-dessus des autres. Pourtant, ils donnent généralement à leurs points d'eau le nom d'un membre particulier du clan : un très bon chasseur, orateur ou guérisseur. Et lorsqu'ils vont chasser, les !Kung s'en remettent au jugement de l'homme qui a le meilleur palmarès en matière de gibier. Les Esquimaux Nunamiut louent les hommes qui rejettent le désir « de se placer au-dessus de la tête des autres. » Pourtant ils suivent avec obéissance l'exemple du meilleur chasseur lorsque vient l'époque de la chasse au caribou (A. W. Johnson et Earle, Evolution of Human Societies, pages 52 et 133-37).

291 Napoleon Chagnon, « Life Histories, Blood Revenge, and Warfare in a Tribal Population », Science, février 1988, pages 988-89.

292 Cette pratique persiste dans les groupes primitifs de chasseurs-cueilleurs. Chez les Ache de l'Est du Paraguay, les meilleurs chasseurs « échangent du gibier contre les faveurs des femmes », et « les enfants des chasseurs les plus productifs sont mieux traités par les membres du clan » (Raymond Hames, « Time Allocation », dans E. A. Smith et Winterhalder, Evolutionary Ecology and Human Behavior, page 214).

293 William H. Calvin, The Throwing Madonna: Essays on the Brain (New York : McGraw-Hill Book Co., 1983), pages 28-42.

294 Fossey, Gorillas in the Mist, pages 150, 190 et 193.

295 William James, The Varieties of Religious Experience (New York : Collier Books, 1961), pages 215-16. Les anciens Allemands, les Celtes des hautes-terres d'Ecosse, les Lapons du Nord de l'Europe et les Tlingit d'Alaska trouvaient le sport de la guerre si délicieux qu'ils imaginaient que leurs héros morts à la guerre avaient reçu le plaisir d'un dernier divertissement : une guerre qui ne se termine jamais (Canetti, Crowds and Power, pages 43-44).

296 Lorenz, On Aggression, pages 158-59.

297 Antonia Fraser, Cromwell (New York : Donald I. Fine, 1973), pages 17-18.

298 Fraser, Cromwell, pages 72-5. L'un des Anglais qui répandit ces histoires était John Milton, auteur de Paradise Lost, qui allait bientôt devenir un propagandiste officiel de Cromwell (Fraser, Cromwell, page 304).

299 Fraser, Cromwell, pages 80-81.

300 Fraser, Cromwell, pages 326-57.

301 Fraser, Cromwell, pages 497-502.

302 Pour savoir ce qu'était la Mecque à cette époque, cf. Editors of Time-Life Books, The March of Islam (Alexandria, Va. : Time-Life Books, 1988), pages 22-23.

303 Ce récit de la vie de Mahomet et du développement de l'Islam s'appuie sur les sources suivantes : Sarwat Saulat, The Life of the Prophet (Lahore : Islamic Publications, 1983)  McNeill et Waldman, Islamic World  History ; J. M. Roberts, Pelican History of the World  Gibbon, Roman Empire (Penguin Classics), page 652.

304 La vision de saint Paul sur le chemin de Damas a également été attribuée à l'épilepsie.

305 Tim Newark, The Barbarians: Warriors & Wars of the Dark Ages (Londres : Blandford Press, 1985), page 86.

306 Le siège de Vienne commença en 1529 avec une deuxième vague de bâtisseurs de l'empire islamique, les Turcs. Cf. Stanford J. Shaw, History of the Ottoman Empire and Modern Turkey (Cambridge, Angleterre : Cambridge University Press, 1976), vol. 1, Empire of the Gazis; The Rise and Decline of the Ottoman Empire 1280-1808, page 94.

307 Bainton, Christianity, pages 17-27.

308 Les sources de l'interprétation des débuts du Christianisme sont : The New English Bible: New Testament (Oxford, Angleterre : Oxford University Press  Angleterre : Cambridge University Press, 1961)  Guignebert, Jesus (New York : Alfred A. Knopf, 1935)  Joseph Klausner, The Messianic Idea in Israel, trad. W. F. Stinespring (New York : Macmillan, 1955)  Goodspeed, Introduction to the New Testament (Chicago : University of Chicago Press, 1937) et Bainton, Christianity.

309 Gibbon, Roman Empire (Penguin Classics), page 276.

310 Bainton, Christianity, pages 39 et 47 et R. L. Fox, Pagans and Christians, pages 266-67.

311 E. Pagels, Gnostic Gospels, pages 28, 118, 127, 139 et 141. Pour en savoir plus sur l'invention de cette expression par saint Paul, cf. R. L. Fox, Pagans and Christians, page 370.

312 Gibbon, Roman Empire (Penguin Classics), pages 309-15.

313 L'histoire de la vision de Constantin d'une croix dans le soleil remonte à l'Evêque Eusèbe de Césarée. Vingt-cinq ans après la bataille du pont Milvius, Eusèbe, contemporain de Constantin, déclara que l'empereur avait dit avoir vu la croix dans le ciel. Sur cette croix, selon Eusèbe, étaient écrits les mots « Triomphe par ceci » (Bainton, Christianity, page 90). Eusèbe était dans une position privilégiée pour connaître de telles choses : il avait dîné avec Constantin au cours du Concile de Nicée, avait rédigé le panégyrique de Constantin qui ouvrait les délibérations officielles et était assis à la droite de l'empereur au cours des séances du concile (Boorstin, Discoverers, page 572 et Bainton, Christianity, page 96). A l'inverse, Gibbon, dans son Decline and Fall of the Roman Empire, affirme que l'histoire de la vision de Constantin est un conte de fée (Gibbon, Roman Empire (Penguin Classics), page 383). Selon Gibbon, la conversion de Constantin au Christianisme fut un processus plus graduel. Mais que l'empereur ait eu une vision ou non, Constantin ne se contenta pas de faire du Christianisme la religion officielle de l'empire, il se mit à présider des conciles doctrinaux et devint le vrai chef de l'Eglise chrétienne. (Cf. également : George Ostrogorsky, History of the Byzantine State, trad. Joan Hussey [New Brunswick, N.J. : Rutgers University Press, 1969], pages 46-48 et R. L. Fox, Pagans and Christians, pages 613-22.)

314 Wells, Outline of History, page 337.

* En français dans le texte. (NdT)

315 Abû 'Ali al-Muhassin al-Tanûkhî, « Ruminations and Reminiscences », extrait, dans McNeill et Waldman, Islamic World, page 102.

* En français dans le texte. (NdT)

316 Szulc, Fidel, pages 80-86.

317 Même l'auguste théologien chrétien du troisième siècle Origène, qui pensait que la notion de fourneau ardent sous la terre était un fantasme, dût admettre que le feu de l'enfer était un outil diaboliquement pratique pour maintenir les fidèles dans le droit chemin (R. L. Fox, Pagans and Christians, page 327).

318 Ces aperçus de la foi aveugle et des feux de l'enfer proviennent de The Selfish Genes, de Richard Dawkins, page 212.

* En français dans le texte, NdT.

319* John Chapman, surnommé Johnny Appleseed, 1775?-1845. Pionnier américain et personnage de nombreuses légendes. Il parcourut la vallée de l'Ohio, plantant des graines de pomme et élaguant les pommiers. (NdT)

320 Pour une description détaillée de la conquête anglo-saxonne, basée sur les découvertes archéologiques, cf. Michael Wood, In Search of the Dark Ages (New York : Facts on File Publications, 1987), pages 1-60.

321 Georgi Markov fait le récit terrifiant de la façon dont le mème marxiste a été introduit de force dans le crâne des Bulgares dans The Truth That Killed (New York : Ticknor & Fields, 1984). Markov était un écrivain primé en Bulgarie communiste et un membre de l'élite intellectuelle du régime. En 1969, démoralisé par une absence de liberté consternante et par la corruption des membres du parti, Markov partit à Londres et travailla pour la radio, diffusant ses opinions à l'intention du pays qu'il avait quitté. Le Président bulgare Todor Zivkov n'apprécia pas la dissidence affichée de Markov. Le 7 septembre 1978, le commentateur de radio fut tué dans une rue de Londres par une boulette empoisonnée tirée par un parapluie à la James Bond.


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